
Joe Biden, candidat démocrate à la présidence des États-Unis. (© W. Mcnamee / AFP)
Le candidat démocrate à la présidence prône une forte hausse de la fiscalité pour les sociétés américaines, dont le taux d’imposition remonterait à 28%. Sa percée dans les sondages, qui le donnent gagnant face à Donald Trump, n’inquiètent pourtant guère les investisseurs. Explications.
Entre Donald Trump et Wall Street, c’est une histoire d’amour qui dure.
Très peu aurait pourtant misé sur cette lune de miel qui a démarré dès le premier jour : les indices américains avaient clôturé en hausse de plus de 1% le 9 novembre 2016, malgré la surprise considérable causée par le résultat de l’élection.
Des épisodes de grande tensionDepuis, la relation entre le milliardaire américain et les marchés d’actions a connu des épisodes de grande tension, provoqués notamment par la politique agressive de Donald Trump à l’égard de la Chine – et plus insidieusement le caractère imprévisible voire fantasque du républicain.
Mais la tendance haussière ne s’est jamais durablement démentie. Depuis la victoire de Donald Trump, le Dow Jones a gagné 55%, le S&P 500 plus de 60% et le Nasdaq composite 125% !
Une performance époustouflante dont le locataire de la Maison blanche ne peut s’attribuer tout le mérite. Son biais «pro-business» et sa grande réforme fiscale de fin 2017 y ont certes contribué. Mais le formidable essor des valeurs technologiques et la politique ultra-accommodante de la Fed ont aussi joué un rôle majeur.
Dans la perspective d’un deuxième mandat, le républicain n’a pas promis de grands bouleversements économiques. Il a d’ailleurs très peu détaillé son programme. Le vrai questionnement porte sur Joe Biden,
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